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Un sujet de réflexion

Les peuples des Premières Nations du Canada sont depuis longtemps la cible d’une discrimination sociale résultant de préjugés structurels et de pratiques historiques qui entretiennent la marginalisation, l’injustice et l’effacement culturel. Un élément important de l’histoire canadienne, le rapport Bagot, illustre parfaitement la politique assimilationniste du gouvernement à l’égard des populations autochtones. Cet article examine la discrimination généralisée à l’encontre des populations autochtones au Canada, et plus particulièrement les effets à long terme du rapport Bagot sur l’assimilation.

Le colonialisme, la dépossession et le génocide culturel sont des facteurs majeurs dans l’histoire de la discrimination sociétale à l’encontre des populations autochtones au Canada. Les populations autochtones ont subi des tentatives systématiques d’intégration, de marginalisation et d’effacement de leurs cultures, de leurs langues et de leurs identités depuis la création des pensionnats et la mise en œuvre de lois coloniales telles que la loi sur les Indiens et le système des réserves. Un tournant important dans l’histoire coloniale du Canada a été la commande, en 1845, du rapport Bagot, qui préconisait des tactiques assimilationnistes visant à éradiquer les cultures et les coutumes indigènes.

Le « Rapport sur les affaires des Sauvages du Canada », communément appelé rapport Bagot, préconisait l’intégration des peuples autochtones dans la société euro-canadienne par le biais d’un certain nombre de stratégies, telles que la création d’écoles industrielles, l’éradication des langues et des coutumes autochtones et la transformation des terres autochtones en propriétés privées. En tentant de priver les peuples autochtones de leur identité culturelle et de leur autonomie, ce programme assimilationniste visait à saper leurs droits et leur souveraineté nationale.

Le rapport Bagot a eu un impact négatif considérable sur les communautés autochtones, aggravant la pauvreté, la dislocation sociale et les préjugés. Inspirés par les recommandations du rapport Bagot, des pensionnats ont été créés, arrachant des générations d’enfants autochtones à leur famille contre leur gré, les maltraitant, les négligeant et les dépouillant de leur identité, de leur langue et de leurs coutumes. Les communautés autochtones sont toujours affectées par les traumatismes et les effets générationnels du système des pensionnats, qui exacerbent les inégalités socio-économiques, les problèmes de santé mentale et l’aliénation culturelle.

Pour vaincre la discrimination sociale à l’encontre des peuples autochtones du Canada, il faut une stratégie multidimensionnelle qui tienne compte des inégalités structurelles, des injustices historiques et des préjugés culturels. Afin de guérir les traumatismes intergénérationnels, de restaurer les droits et la souveraineté des autochtones et de promouvoir la justice sociale et l’équité, il est impératif de déployer des efforts en faveur de la décolonisation, de la réconciliation et de l’autodétermination des Peuples des Premières Nations.

Des nouvelles des communautés des Premières Nations

À Kahnawake, Elias, un jeune enfant Cri et sa famille trouvent le bonheur dans une nouvelle zone culturelle. Ce lieu unique, connu sous le nom de « Mohawk-Cree Teepee », est devenu un sanctuaire précieux qui offre un cadre culturellement accueillant pour des événements et des réunions traditionnelles.

Les services communautaires de Kahnawake Shakotiia’takehnhas (KSCS) et les communautés Cries de Mistissini et Waswanipi ont collaboré au financement des tipis, qui offrent un cadre spécial pour la guérison et le renforcement de la communauté. Un des tipis est dédié à Elias, tandis que le deuxième est dédié à Beverley et Josephine Patton, deux matriarches Mohawks. Le tipi permet à la famille d’Elias, qui a quitté son village Cri du nord du Québec depuis des années, de se sentir chez lui.

Philip Matoush et Sharon Pepabano, un couple Cri, ont été à l’origine de cette initiative en organisant les barbecues habituels pour leurs compagnons d’infortune Cris. Un ami Mohawk, Bobby Patton, grâce à la générosité de son père Robert Patton, a offert une propriété à Kahnawake, où se trouvent maintenant les tipis, car il voyait la nécessité d’un endroit plus accessible et sans fumée.

Ce projet de coopération entre les communautés Mohawk et Cri est synonyme de solidarité et de soutien, et offre un cadre propice aux échanges culturels, à la guérison et à la renaissance des coutumes. Le tipi Mohawk-Cri est un symbole de résilience culturelle et de solidarité qui unit les deux nations dans la paix et la guérison, alors que les traditions Cries et Mohawk se mélangent.

Vous pouvez lire l’article complet ici.

Le Centre de santé autochtone de Tiohtià:ke a besoin de bénévoles !

Vous trouverez le formulaire d’inscription ici.

Histoire

Le 20 mars 1845, le rapport Bagot sur l’assimilation des peuples autochtones est publié.

Voici l’article complet dans l’Encyclopédie canadienne.

Réservez la date

Le 21 mars est la Journée internationale des forêts, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et le début de la Semaine d’actions contre le racisme.

Matière à réflexion

Pensez à votre expérience dans les parcs nationaux de Parcs Canada. Comment la présence autochtone est-elle reconnue ou absente ?

Ressource : Home on Native Land, un cours de dix semaines, offert par Raven.

Rappels

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Avi Abrams, coordinatrice du programme : respect.kanoronhkwatshera@gmail.com