Un sujet de réflexion
Il est essentiel de reconnaître le lien étroit qui existe entre la santé des plantes de notre planète et les cultures des peuples autochtones alors que nous nous unissons pour célébrer la Journée internationale de la santé des végétaux. Les peuples des Premières Nations coexistent pacifiquement avec le monde naturel depuis des lustres, ayant depuis longtemps compris l’équilibre délicat qui existe entre les hommes, les plantes et l’environnement.
Les systèmes de connaissances autochtones, qui mettent l’accent sur la valeur de la protection des écosystèmes, le maintien de la biodiversité et le respect de l’interdépendance de tous les êtres vivants, fournissent des informations inestimables sur les techniques de gestion durable des terres. Outre leur ancrage dans l’héritage culturel, ces méthodes traditionnelles sont également très pertinentes pour faire face aux problèmes modernes tels que la sécurité alimentaire, la perte d’habitat et le changement climatique.
La réciprocité, c’est-à-dire la conviction que les humains font partie d’un réseau de vie plus vaste et qu’ils ont l’obligation de prendre soin du monde naturel et de l’entretenir, est l’une des idées fondamentales de la gestion des peuples des Premières Nations. Cette philosophie oriente la manière dont ils s’occupent de la flore, en encourageant des comportements qui favorisent la résilience, la régénération et l’appréciation de la valeur intrinsèque de tous les êtres vivants.
Les peuples des Premières Nations ont une profonde vénération pour les plantes, qui va au-delà de leurs utilisations pratiques et comprend des aspects spirituels, culturels et médicaux. Les plantes sont considérées comme des êtres sacrés qui détiennent le savoir ancestral et sont indispensables à la subsistance, à la guérison et aux cérémonies. Les traditions orales ont transmis des connaissances traditionnelles sur l’identification, la culture et l’utilisation des plantes, qui représentent une riche tapisserie d’expertise écologique et d’histoire culturelle.
Malgré cela, les peuples autochtones sont toujours confrontés à de nombreuses difficultés, telles que la dépossession des terres, la dégradation de l’environnement et la perte des connaissances traditionnelles, en dépit de leurs contributions significatives à la santé et à la conservation des plantes. Afin de répondre ensemble à ces préoccupations urgentes, il est essentiel que nous reconnaissions et respections les droits fonciers des populations autochtones, que nous protégions leur souveraineté et que nous collaborions de manière significative avec elles.
En cette Journée internationale de la santé des végétaux, reconnaissons et apprécions les contributions vitales des peuples autochtones à la préservation de la biodiversité et de la santé des plantes. Engageons-nous à soutenir les efforts de conservation menés par les peuples autochtones, à apprendre de leurs systèmes de connaissances et à établir des relations fondées sur le respect, la réciprocité et la gestion partagée de notre planète.
En travaillant ensemble, nous pouvons créer un avenir dans lequel les écosystèmes prospèrent, les plantes s’épanouissent et toute vie est valorisée et préservée pour les générations futures
Histoire
Le 2 mai, 1670, La Compagnie de la Baie d’Hudson revendique la Terre de Rupert, un territoire de 3 861 400 kilomètres carrés autour de la baie d’Hudson et le 4 mai 1493 marque l’institution de la Doctrine de la découverte.
Réservez la date
En cette première quinzaine de mai, outre la Journée internationale de la santé des plantes, il y a quelques autres journées internationales : le 13 mai, nous célébrons la Journée mondiale des oiseaux migrateurs, le 15 mai, la Journée internationale des familles et le 16 mai, Journée internationale du vivre-ensemble en paix. Bonnes célébrations!
Matière à réflexion
“La terre ne nous appartient pas. Nous appartenons à la terre.” Qu’est-ce qui changerait si ce principe était inscrit dans la loi canadienne ?
Ressource : Home on Native Land, un cours de dix semaines offert par Raven.
Rappel
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Ressources pour la dédicace de la Bible Mohawk
De nombreuses Bibles Mohawk ont déjà été livrées à des particuliers et à des communautés de foi, et d’autres sont en cours d’acheminement. Le cercle de leadership Living into Right Relations a développé quelques idées pour aider les communautés de foi à dédicacer leurs exemplaires de la Bible Mohawk avec respect et gratitude, y compris des ressources liturgiques, des clips vidéo de Harvey Satewas Gabriel lisant la Bible Mohawk et d’autres ressources sur l’importance de cette traduction.
Pour télécharger les ressources (en anglais) : Ohiatonhseratokénti, The Holy Bible in Mohawk (DOC) ou (PDF)