Lorsque j’observe le merveilleux travail des communautés de foi de notre conseil régional, je ne peux m’empêcher d’être impressionné par le travail que tant de personnes accomplissent pour être les mains et les pieds du Christ dans leur contexte. Je suis également conscient des défis auxquels elles sont confrontées : manque de personnel, diminution du nombre de bénévoles, baisse des fonds et sentiment qu’il n’y a pas d’avenir pour notre Église dans les années à venir. Le fardeau est lourd. Ce n’est pas un fardeau facile à porter. C’est un peu comme la Semaine sainte.
Nous continuons à faire ce que nous estimons nécessaire pour faire avancer les choses, nous essayons activement d’entretenir des églises qui n’ont jamais eu besoin de s’efforcer d’attirer de nouvelles personnes à l’époque où il suffisait d’ouvrir nos portes pour que les gens entrent. Il y a de sérieux défis que nous ne pouvons pas ignorer. Mais, comme pendant la Semaine sainte, nous savons que le dimanche arrive.
Nous sommes un peuple de résurrection, mais parfois le poids du Vendredi saint nous empêche de croire qu’une nouvelle vie est possible. La vie nouvelle s’accompagne de nouvelles façons de voir le monde… tout comme les premiers disciples qui ont passé la plupart de leur ministère avec Jésus dans la confusion et le flou, qui suivaient fidèlement, mais ne savaient pas vraiment ce que tout cela signifiait… nous nous débattons nous aussi. Quel est le sens de cette période où nous avons l’impression, comme Jésus, que Dieu nous a abandonnés? Que devons-nous apprendre au cours de cette période de passion de notre vie ecclésiale? Qu’est-ce qui doit mourir pour laisser place à la résurrection?
Je vous invite à y réfléchir, à comprendre nos Écritures en cette saison comme une parabole pour notre temps et notre espace. Dieu n’en a pas encore fini avec nous. Nous ne sommes pas seuls. Grâces soient rendues à Dieu !