Le service de Célébration des ministères est l’occasion de reconnaître le nouveau personnel ministériel par l’ordination, la commission et l’admission. Le service soulignera également les départs à la retraite et les réalisations ministérielles importantes, tout en honorant les ministres décédés au cours de l’année écoulée. C’est l’occasion d’honorer l’ampleur du leadership que Dieu continue de susciter dans l’Église Unie – les nouvelles voix qui entrent dans le ministère, les voix plus expérimentées qui se retirent, et celles dont l’héritage continue de nous façonner. Joignez-vous à nous pour un culte, une réflexion et un engagement envers l’avenir de notre ministère commun.
Quelques détails pratiques :
Événement hybride: L’événement sera retransmis en direct sur Zoom. Veuillez contacter Aviyah Abrams si vous souhaitez recevoir le lien.
Stationnement: Le Lower Canada College met à notre disposition deux de ses stationnements pour le 31. Nous aurons des personnes qui guideront le stationnement à l’extérieur de l’église et à l’extérieur des terrains.
Chorale pop-up: Pour les personnes intéressées à participer à la chorale pop-up, la répétition débutera à 10h30 à l’église unie Wesley.
Version PDF du programme: 2025-05-31 Celebration of Ministries Service
Les candidates et candidats suivants seront ordonnées le 31 mai :
Jean-Philippe Dubé-Goupil: Je me qualifie volontiers de « jongleur » ou « d’homme à tout-faire ». J’apprécie une approche multidisciplinaire dans mon ministère. Éducateur spécialisé de formation, je me suis inscrit à l’Université Laval en 2012 pour obtenir mon baccalauréat en littérature et philosophie. Je suis passionné par les arts de toutes sortes ainsi que la philosophie esthétique. J’ai terminé mon In-ministry Year au Séminaire uni en 2022 puis obtenu ma maîtrise en théologie en 2023. Je m’engage dans une démarche de foi artistique, audacieuse et traversée par les sciences sociales et les sciences de la littérature. Je suis fasciné par les Écritures tout en étant écrivain à mes heures… et geek à temps plein. Je rêve d’une Église consciente d’elle-même et pleinement engagée pour l’humanité et le reste de la création.
Bailey Eastwood: Je suis ravi·e d’entamer cette nouvelle étape de mon parcours au sein du ministère et j’éprouve une gratitude immense pour toutes les personnes et toutes les communautés qui m’ont amené·e jusqu’ici. J’ai commencé ce parcours, entre autres, dans les ministères des camps et des jeunes et jeunes adultes de l’Église Unie. J’ai senti un appel au ministère alors que je travaillais dans un camp d’été à Muskoka. Cet appel et mon travail au sein du ministère sont orientés par mon identité de personne queer et non binaire vivant avec un handicap invisible, par ma formation en sciences de la vie, par mon amour profond pour le monde naturel et par ma passion pour les communautés véritablement inclusives. Après mon ordination, je conserverai mon poste de coordination nationale du Mouvement chrétien des étudiants, au sein duquel je contribue à favoriser la croissance des communautés de foi œcuméniques et axées sur la justice, ainsi que des programmes pour les jeunes adultes.
Adedeji Sunday Akintayo: Adedeji Sunday Akintayo est un fidèle serviteur de Dieu dont l’expérience en tant que réfugié a façonné l’appel au ministère interculturel de l’Église Unie du Canada. Avec une compassion et un dévouement profonds, il a fondé des ministères de soutien aux réfugiés au sein du Conseil régional Nakonha:Ka, afin que l’amour de Dieu se rende jusqu’aux personnes dans le besoin. Adedeji a le cœur sur la main. Il vit sa mission avec humilité et amour. Formé au Nigéria, en Europe et au Canada (en théologie, entre autres), il allie sagesse et foi dans son parcours. Adedeji et sa compagne bien-aimée, Bola, ont quatre enfants. Sa vie fait écho à ce passage de l’Épître aux : « Quel que soit votre travail, faites-le de tout votre cœur, comme pour le Seigneur […] Car le véritable Maître que vous servez, c’est le Christ » (Colossiens 3,23-24 [NFC]). Un véritable exemple de foi en action.
Virginia Wallace: Je suis Virginia Wallace, fraîchement diplômée du programme estival d’études à distance de l’Atlantic School of Theology, où j’ai fait une maîtrise en théologie. La maternité a été ma première vocation et ma première passion, et je pense que toutes les compétences que j’ai perfectionnées et les leçons que j’ai apprises en tant que mère s’appliquent parfaitement à ma vocation au sein du ministère. N’ayant pas été élevée dans l’Église, j’ai rencontré la foi plus tard dans la vie, après la naissance de mon premier enfant. Depuis, ma foi n’a cessé de grandir et de se renforcer. Elle donne un sens à ma vie et au travail que je fais pour l’Église. Selon notre Confession de foi, « nous vivons dans le monde que Dieu a créé » et « nous ne sommes pas seuls ». Grâce au soutien de ma famille, de mes amis et amies, de mes collègues et de ma paroisse, je crois de tout cœur que je suis arrivée ici aujourd’hui, avec vous toutes et tous, et avec Jésus qui marche à mes côtés. C’est une période passionnante pour être l’Église, et je me réjouis à l’idée de nourrir une SPIRITUALITÉ PROFONDE, de mener une VIE DE DISCIPLE DYNAMIQUE et de poursuivre une QUÊTE AUDACIEUSE DE JUSTICE dans mon rôle de pasteure ordonnée au sein de l’Église Unie du Canada.
La candidate suivante sera consacrée:
Lisa Byer-de Wever: Née et élevée à Montréal, au Québec, j’ai un diplôme en ministère diaconal du Centre for Christian Studies. Ayant évolué toute ma vie dans des milieux diversifiés sur les plans ethnique, culturel, linguistique et de l’identité de genre, je suis animé par la volonté de créer des espaces de dialogue, d’apprentissage et d’écoute attentive où chacun et chacune peut exprimer sa véritable personne en toute authenticité.Je suis veuve et mère de trois enfants. Je m’identifie comme une personne d’origine antillaise et autochtone. J’ai été pasteure au sein de la Kahnawake United Church, j’ai été directrice générale de la Maison Saint Columba et, plus récemment, j’ai occupé un poste au sein de l’Église Unie Merging Waters, dans l’ouest de l’île de Montréal. Je copréside le cercle Vivre en relations juste de notre région et je milite pour la justice sociale depuis aussi longtemps que je m’en souvienne. Dans un monde où la norme est de vivre chacun pour soi et de se méfier de l’« autre », je pense que nous avons la possibilité et la responsabilité de favoriser non seulement la coexistence, mais aussi la corésistance. Non seulement parce que notre foi nous y invite, mais aussi parce que notre humanité nous y oblige.
La candidate suivante qui sera admise:
Pasteure Florence Bukam: Je suis Florence Bukam, camerounaise et pasteur de l’Église Évangélique du Cameroun (EEC). Mariée, mère et grand-mère de plusieurs petits enfants. Ordonnée en 2006 au 50 ème Synode de Banganté, mon expérience ministériel jusqu’en 2014, me convaincra de mes limites et défis encore à relever.Ma formation en études du religieux contemporain, spécialité soins psycho-spirituels clinique à l’université de Sherbrooke, m’offrira des outils de soins recherchés. Dans le même temps, une porte d’entrée en 2014, dans l’Église Unie du Canada, Église ouverte, inclusive et non discriminatoire.L’absence de paroisse francophone pour nouveaux arrivants protestants d’origine africaine devint alors une réalité. Mon engouement pour les ministère en français est alors évident. Ce 31 mai est donc l’apothéose. Désormais pasteur de l’EUC, via la Mission protestante Francophone de Longueuil (MPFL), comme Gédéon, je chemine avec la force que j’ai. Je sais une chose, c’est l’Éternel qui m’envoie (Jg 6/14).