225 – 50e Avenue, Lachine, QC H8T 2T7 | Téléphone : 1-800-268-3781 ou (514) 634-7015

Auteur/autrice : Éric Hébert-Daly

Rev. Éric Hébert-Daly is the Regional Executive Minister of Conseil régional Nakonha:ka Regional Council, Eastern Ontario Outaouais Regional Council and East Central Ontario Regional Council of The United Church of Canada. / Pasteur Éric Hébert-Daly est le ministre exécutif régional du Conseil régional Nakonha:ka, Eastern Ontario Outaouais Regional Council et East Central Ontario Regional Council de l'Église Unie du Canada.

Le chemin est empreint d'une grande sagesse. Un jour particulièrement long, environ trois semaines après le début de mon voyage, j'ai rencontré un marcheur qui avait parcouru de nombreux chemins différents, mais qui faisait le Camino del Norte pour la première fois. Il s'agissait d'un jardinier passionné. En fait, il était le jardinier d'un monastère local dans sa ville natale en Allemagne. Il s'arrêtait fréquemment pour admirer les différentes fleurs, qu'elles soient à l'intérieur ou à...

Depuis quelques années, l’Église Unie a entamé plusieurs recherches auprès de la population francophone au Canada, particulièrement celles et ceux qui n’ont pas d’expérience d’Église ni de communauté de foi. Il y a plusieurs choses que nous avons apprises. Premièrement, la génération de la Révolution tranquille (55 ans et plus), détient toujours un sentiment négatif auprès de l’Église catholique romaine. D’autant plus qu’elle ne connait pas la tradition protestante et encore moins l’Église...

Il y a des moments où, en marchant sur le Camino, les conditions sont loin d'être idéales. En parcourant le Camino del Norte à partir de la frontière franco-espagnole, mon premier jour de marche a compté 32 km et 1000 m de dénivelé positif, puis 1000 m de dénivelé négatif. C'était un peu mon baptême du feu, car je n'ai pas eu l'occasion de passer beaucoup de temps à escalader des montagnes dans ma région du monde. Mais la journée la plus difficile n'a pas été causée par les montagnes, mais par...

Le Camino est un pèlerinage qui existe depuis environ 1200 ans. Lorsque les gens l'empruntaient, soit par choix, soit par obligation de pénitence, ils le faisaient à leurs risques et périls. Si le chemin que j'ai parcouru n'était pas facile, je ne peux qu'imaginer ce qu'ont dû être les premières années... trouver de la nourriture, se protéger des éléments, se perdre, avoir un abri pour la nuit... ce sont des choses que les pèlerins d'aujourd'hui peuvent trouver difficiles, mais ils sont bien...

Avant mon départ pour l'Espagne, de nombreuses personnes m'ont dit : « Faites votre propre Camino ». Il ne m'a pas fallu longtemps pour en comprendre l'importance. Certaines personnes marchaient naturellement plus vite ou plus lentement que moi. Il m'arrivait d'ajuster ma vitesse dans le but d'engager le dialogue avec eux, mais marcher à un rythme qui n'est pas le sien est inconfortable, qu'il soit plus rapide ou plus lent. Le premier jour, j'ai rencontré deux personnes qui marchaient ensemble...